La Bolivie interdit les animaux dans les cirques!
- Associated Press, La Paz
- guardian.co.uk, Friday 31 July 2009 12.24 BST
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L'utilisation des animaux sauvages et domestiques a été interdit en Bolivie; c'est la première fois au monde, disent des militants pour les animaux.
La Bolivie a effectué la première interdiction de tous les animaux dans les cirques.
Une poignée d'autres pays a interdit les animaux sauvages dans les cirques, mais la loi en Bolivie interdit les animaux domestiques aussi.
La loi, qui dit que l'utilisation des animaux dans les cirques "constitue une acte de cruauté", est entrée en vigueur le 1 juillet. Les cirques ont un an pour se mettre en règle.
La loi a été proposée apres une enquête par l'association anglaise Animal Defenders Internation (ADI) a révélé beaucoup de cas de cruaute dans les cirques en Bolivie.
Ximena Flores, qui avait proposé la loi, dit que les autorités veulent empêcher les propriétaires des cirques de tuer les animaux dont ils n'ont plus besoin.
"Autour de 50 animaux sont en train de circuler dans des cirques nationaux et internationaux en ce moment en Bolivie; nous voulons négocier pour nous assurer que les animaux ne seront pas éliminés", dit-elle.
Jan Creamer, la présidente de ADI, dit que la loi est fondamentale.
Les enquêteurs de l'association en Bolivie ont travaillé à côté des employés de cirques, et ils ont filmé des cas de grosse maltraitance, dit-elle. En plus les employés, qui sont mal payés et ne recoivent pas assez de formation, ont maltraité des animaux routinement. "S'ils voulaient qu'un animal se déplace, leur première réaction était un coup de pied ou de poing," dit-elle.
Elle dit que les animaux de cirque souffrent - y compris dans des pays développés - d'être confinés dans des petites espaces et d'être transportés constamment.
"C'est comme si vous et moi, on allait passer toutes nos vies dans la salle de bains," dit Madame Creamer. "En Bolivie il y avait trois ours bruns qui vivaient dans des compartments de 2 mètres par 3 mètres."
Selon Madame Flores, il y auront des amendes pour ceux qui n'obéissent pas à la nouvelle loi, et les animaux peuvent être confisqués par les authorités.
En plus, tous les commentaires des lecteurs du Guardian étaient favorables. C'est très rare.
Aïda